Classique au Large. Pas de fausse note

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Erik Farlegni, le président de l’association Musique au Large et sa quarantaine de bénévoles ont le sourire. Relever le gant d’une manifestation bien rodée par Alexandre Damnianovitch, aujourd’hui écarté, n’était pas chose aisée. Le pari est en passe d’être remporté. « On a toujours couru après le temps », confie celui qui maintenant peut souffler. Malgré un démarrage timide jeudi soir, le festival a pris son rythme de croisière en présence d’un public averti « et parfois exigeant ». La séance pédagogique donnée salle Bouvet sur Mozart a attiré 500 élèves. « Les enseignants m’ont dit que ça leur a apporté beaucoup ainsi qu’aux enfants, souligne Erik Farlegni. Pas une mouche ne volait.L’expérience sera renouvelée chaque année. »
Fête de la musique
Une décision qui ne peut que réjouir Jean Bories, adjoint à la culture, présent, hier matin, avec le maire au concert donné par l’Orchestre symphonique des élèves et musiciens amateurs du Conservatoire. « Cette interpénétration des générations est une composante forte de ce festival qui doit devenir une fête de la musique. » Les jeunes ont interprété six morceaux (du classique au moderne) devant une salle de parents et d’amis tous conquis par la production des musiciens en herbe. Le festival se poursuit aujourd’hui, avec en point d’orgue l’Orchestre symphonique de Bretagne, à 20 h 30, pour le concert de clôture.