Classique au large entre dans une nouvelle ère

Pendant quatre jours, du 30 avril au 3 mai, Saint-Malo accueillera dix-huit formations, plus de 300 musiciens, pour un Classique au large revisité par une équipe de mélomanes et parrainé par Frédéric Lodéon.
Une nouvelle équipe
Si le festival existe déjà depuis six ans, il repart cette année avec une nouvelle équipe, mais en gardant le même nom. Le maire, Claude Renoult, a souhaité confier l’organisation de cet événement à une association, et non plus au directeur du conservatoire, Alexandre Damnianovitch. « Comme cela fonctionne déjà avec Étonnants Voyageurs et Quai des bulles. »
Si le festival existe déjà depuis six ans, il repart cette année avec une nouvelle équipe, mais en gardant le même nom. Le maire, Claude Renoult, a souhaité confier l’organisation de cet événement à une association, et non plus au directeur du conservatoire, Alexandre Damnianovitch. « Comme cela fonctionne déjà avec Étonnants Voyageurs et Quai des bulles. »
Bien qu’organisée en peu de temps, la première édition de cette nouvelle ère promet de nombreuses découvertes et de beaux plaisirs musicaux. « Les onze bénévoles, très impliqués, ont des compétences très variés mais nécessaires à l’organisation d’un tel événement », souligne Éric Farlegni, président de l’association Musique au large.
« C’est une belle équipe de mélomanes avec un bon carnet d’adresses qui nous a ramené un programme de qualité pour cette première année. »
Un parrain de renom
Frédéric Lodéon sera le parrain et le maître de cérémonie durant ces quatre jours. Un rôle que ce violoncelliste d’exception remplit déjà aux Folles Journées de Nantes et lors des Victoires de la musique.
Ce pégagogue infatigable a officié pendant plus de dix ans sur France Inter, avant de poursuivre son Carrefour de Lodéon sur France musique, depuis septembre 2014. « Il présentera quasiment tous les concerts », précise Éric Farlegni.
D’autres grands noms
La comédienne Mélanie Doutey jouera dans un spectacle théâtral et musical, en trois actes, écrit et mis en scène par Gérald Garutti. Cette pièce, Haïm, à la lumière d’un violon, interprétée salle Gaveau, à Paris, avec succès, rend hommage aux déportés et à la musique, qui joue ici le rôle d’antidote.
L’orchestre Colonne, de renommée internationale et dirigé par Laurentpetitgirard depuis 2005, interprétera deux symphonies en miroir. « C’est très généreux, remarque Marinette, à la programmation. Car c’est un énorme travail, avec plus de soixante musiciens. »
Et pour clore ce festival, l’Orchestre symphonique de Bretagne a invité Laurent Korcia, violoniste virtuose atypique, qui navigue du répertoire classique à la musique de film.
Des découvertes
« Lors de leur passage au Carnegie Hall, à New York, ils ont été applaudi pendant plus d’un quart d’heure », raconte Marinette. Dans Mathias Duplessy et les trois violons du monde, ce musicien multi-instrumentiste a réuni trois grands maîtres de la vielle, soutenue par sa guitare.
Dans le Trio Dauphine, au milieu des clavecins, au temps de Louis XIV, se dégage une pièce ultra contemporaine, inattendue, Eglog. «Les trois musiciennes la disent d’une façon aléatoire, dans tous les sens. C’est surprenant. »
Du jeudi 30 avril au dimanche 3 mai, Classique au large.
Tarifs des concerts : 25 € (15 € réduit), grands concerts (vendredi soir et samedi soir); 20 € (12 € réduit), concerts d’orchestres; 10 € (7€ réduit), musique de chambre. Gratuit pour les moins de 12 ans. Programme complet sur www.classiqueaularge.fr